Respect mutuel
Le respect mutuel entre les citoyens et les professionnels de la sécurité devrait être une évidence. Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. Suite à un certain nombre d'incidents au cours desquels la violence a été utilisée par et contre des professionnels de la sécurité, la ministre Annelies Verlinden a lancé en 2021 un projet commun avec le SPF Intérieur (Direction générale Sécurité et Prévention et la Direction générale Sécurité civile), la police fédérale, la Commission permanente de la police locale et le Service social de la police pour travailler sur cette relation. L'objectif de cette initiative est d'accroître le respect mutuel entre les citoyens et les professionnels de la sécurité en mettant l'accent sur un récit positif et communicatif dans lequel la connaissance mutuelle et un dialogue ouvert occupent une place centrale.
Avec la publication de la brochure "Connaissez-vous les métiers de la sécurité ?", qui informe les citoyens sur les tâches et responsabilités des différents métiers de la sécurité, et une campagne largement partagée sur les médias sociaux de conversations "les yeux dans les yeux" dans lesquelles certains citoyens et professionnels de la sécurité ont partagé leurs expériences, certaines étapes importantes de ce rapprochement mutuel ont déjà été franchies l'année dernière.
Le dialogue
Dans le cadre de cette campagne, la Direction générale Sécurité et Prévention (DG SP) organise le 25 mai une conférence à laquelle participeront activement tant les citoyens que les professionnels de la sécurité. Outre les tâches et les responsabilités des professions de la sécurité, les droits et les devoirs des citoyens et des professionnels de la sécurité lors des interventions sont donc au cœur de cette conférence. Les connaissances des participants sur ces sujets seront testées au moyen d'un petit quiz, après quoi des représentants de la police et des pompiers, ainsi que des gardiens de la paix, des stewards de football, des agents de sécurité et des agents de gardiennage expliqueront les réponses.
Lors de tables rondes, des représentants de diverses organisations de jeunesse et de partenariats locaux de prévention (PLP) entreront ensuite en débat avec des professionnels de la sécurité. Ils aborderont différents thèmes, tels que l'image négative des professionnels de la sécurité sur les médias sociaux et la procédure que les citoyens doivent suivre pour déposer une plainte contre un professionnel de la sécurité. Au cours de ces discussions, des mesures concrètes seront formulées pour que le gouvernement y travaille à court et à long terme.
Plus tard dans l'année, ce débat sera également mené dans tout le pays au niveau local et à plus petite échelle. L'intention est d'impliquer le plus grand nombre possible de citoyens et de professionnels de la sécurité dans ce débat et, ce faisant, de continuer à tisser des liens entre eux de bas en haut.