SEGPOL est un projet ascendant, lancé par le ministre en mai de l'année dernière, pour préparer la police aux défis de demain.
Sous l'égide de ce SEGPOL, les organisations sans but lucratif Circle of Police Leadership Belgium (CPL), Centre for Policing and Security (CPS) et Centre d'études sur la Police (CEP), la Police Intégrée et le SPF Affaires Intérieures ont réfléchi l'année dernière aux défis actuels et futurs de la police. Sur la base de leurs réflexions, ils ont élaboré des recommandations qu'ils ont présentées au ministre aujourd'hui.
L'une des recommandations les plus marquantes est de mieux coordonner les soins de base de la police et les soins spécialisés de la police. Il est également important de pouvoir passer plus rapidement des soins de base de la police, tels que la police de quartier, aux soins spécialisés de la police, tels que la détection des formes complexes de criminalité. En outre, il est recommandé de promouvoir la police de proximité comme la pierre angulaire de la police moderne.
En outre, la recherche sur l'échelle idéale des zones de police montre que les services de police sont accrus par les fusions de zones de police. La capacité de mener des enquêtes, de réaliser des interventions et les possibilités des services de soutien sont fortement stimulées par la mise à l'échelle. Sur la base de cette recherche, on peut dire que les fusions entre zones de police devraient être poursuivies.
Ces derniers mois, l'un des groupes de travail de SEGPOL a également mené une réflexion critique sur les fonctionnalités de base de la police. L'une de leurs recommandations est que le fonctionnement de la police ne devrait pas seulement être évalué sur la base de critères quantitatifs (par exemple le temps d'intervention), mais aussi sur la base de la qualité de la fonction policière. En outre, ils affirment que la présence d'un délégué à la protection des données (DPD), d'un agent de prévention et d'un analyste stratégique est indispensable au fonctionnement d'une force de police moderne. Les conclusions de ce groupe de travail seront testées avec les parties prenantes.
En outre, plusieurs partenaires travaillent à l'amélioration des relations entre les citoyens et la police. D'une part, une action est en cours de développement pour mieux informer les citoyens de leurs droits et devoirs lors des interventions de la police. En outre, l'année dernière, le ministre a donné le signal de départ du projet "Child and Youth Test", dans le cadre duquel les procédures policières concernant les jeunes et les enfants sont examinées et, le cas échéant, des modifications sont proposées. Par exemple, les arrestations judiciaires et administratives de jeunes sont actuellement en cours de révision.
En outre, il convient que les citoyens apprennent à connaître et à reconnaître les différentes professions de la sécurité (police et pompiers, entre autres) et qu'ils se considèrent davantage comme des partenaires. C'est également l'un des messages de la campagne "Respect mutuel", qui a également été lancée l'année dernière par la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden et à laquelle participent également les polices locale et fédérale.
Au sein de SEGPOL, les différents partenaires continueront à travailler l'année prochaine. En mars 2023, les conclusions seront présentées au ministre lors d'un événement de clôture. Ces conclusions finales constitueront une base solide et étayée pour que notre police soit prête à relever les défis de l'avenir.